|  | Saison Culturelle - Arcachon - Janvier 2008 |  | |
|
« Parce que l'art c'est avant tout de l'émotion, Arcachon souhaite toujours faire venir à vous ces spectacles vivants, pour le plus grand bonheur des Arcachonnais et de nos visiteurs. »
|
|
Jeudi 10 Janvier 2008 à 20h45 - Olympia - ARCACHON
|
|
|
|
|
« URBAN BALLET »
par la Compagnie Rêvolution
|
|
|
|
Il a fait son nid dans une humanité rageuse et dans la révolte de la danse hip hop.
Depuis 1999, ses créations en font évoluer le style en confrontant son vocabulaire à d'autres langages.
|
|
Anthony Egea a le désir de « donner à voir la danse de l'intérieur, plus profondément, de la peau jusqu'aux sentiments ».
Aussi a-t-il choisi les voies de la transformation, pour au fil des pièces et des projets remettre en question le mouvement en développant des formes hybrides,qui s'écartent des conventions et des attendus.
De solos en pièces de groupe, son travail se modifie au gré de ses rencontres.
|
|
Dans sa création Urban Ballet, conçue en quatre actes, le chorégraphe a sélectionné des pièces musicales classiques et contemporaines.
La tension dramatique du Boléro de Ravel projette neuf interprètes sur des lignes étirées, multipliant les postures sculpturales.
A la sombre pureté du Stabat Mater de Vivaldi répond un solo sensuel jouant de l'ambiguïté masculin/féminin.
|
|
|
|
La puissance lyrique de la musique de Iannis Xenakis et son attirance pour les évènements du monde vivant est l'occasion d'un trio étrange qui donne le sentiment de pénétrer dans le microcosme des insectes.
La composition orchestrale de Franck II Louise, écrite spécialement pour le ballet, fait surgir un ensemble de dix danseurs.
Dans cette pièce, la relation entre danse et musique est interrogée à l'aune d'un autre objectif : mixer danse urbaine et partition classique pour donner corps à d'autres possibles.
|
|
Chorégraphe : Anthony Egéa
Interprètes : L. Luca, C. Dauvillier, A. Desobry, D. Aguilar, J. Luca, C. Chiefare, L Fattore, B. Jean Marie, T. Faucampre, F. Lataste.
Musiques : Maurice Ravel, Antonio Vivaldi, Iannis Xenakis, Franck II Louise.
Lumières : Florent Blanchon
Costumes : Françoise Castaing
Coproductions : Arcachon Culture - Théâtre Olympia, OARA, Centre National de la Danse/Pantin, Théâtre Jean Vilar de Suresnes, CCN - Ballet de Biarritz, Théâtre Le Parnasse / Mimizan, Scène nationalede Dieppe, Opéra National de Bordeaux.
Co-réalisation : IDDAC
|
|
Jeudi 17 Janvier 2008 à 20h45 - Olympia - ARCACHON
|
|
|
|
|
« Moitié - Moitié »
de Daniel Keene
par la Compagnie Lézards qui bougent
|
|
|
|
Cela se passe dans la cuisine d'une maison de banlieue australienne.
Deux hommes se retrouvent après dix années d'absence. Deux frères que la vie a éloignés.
L'aîné a fui - sans explication - après la mort de la mère et se réapproprie le territoire.
Ambiguïté. Tension. Amour. Haine.
Des questions sont posées, des réponses dérapent.
|
|
|
|
La désinvolture apparente, c'est l'arbre qui cache la forêt. Qui sont-ils vraiment l'un pour l'autre ?
Comment vont-ils réapprendre à communiquer entre eux ?
Dans une langue magnifique, avec des mots ciselés et coupants comme du verre : Je me souviens de toi la petite goutte de bave suspendue à ta lèvre notre mère te livrait à moi elle n'avait pas besoin de parler.
|
|
|
|
|
|
© Peintures Louis Pierre Bougie
|
|
|
|
Moitié, Moitié est une confrontation charnelle qui puise dans l'origine des temps, qui plonge dans les abysses de l'humanité.
Questionnement sur le lien fraternel, Moitié, Moitié est l'aboutissement d'un parcours théâtral « caïnique » du metteur en scène Kristian Frédric, commencé avec La Nuit Juste Avant les forêts de Koltès, (accueillie à Grasse, en 2004 avec Denis Lavant).
Ici, il nous parle d'une improbable mais possible réconciliation, dans un texte sans concession, visuel, poétique et charnel.
Un théâtre de l'essentiel.
|
|
Traduction : Séverine Magois
Mise en scène : Kristian Frédric
Interprètes : Cédric Dorier, Denis Lavalou
Coproductions : Scène nationale de Bayonne et du Sud Aquitaine, Usine C (Montréal), Théâtre de Vidy (Lausanne), Théâtre de la Ville (Paris), Espace Nuithonie Centresde Création scénique (Villars-sur-Glâne/Suisse), Théâtre du Crochetan (Monthey/Suisse) et O.A.R.A (Bordeaux).
Avec le soutien : GRÜ/Théâtre du Grütli (Genève), Théâtre de l'Éphémère (Le Mans), Les ABC de Dijon (Dijon), L'Esplanade du Lac (Divonne-les-Bains), Théâtre de la Vieille 17 (Ottawa), La Nouvelle Scène (Ottawa), Le Théâtre de la Madeleine (Troyes), Théâtre Edwige Feuillère (Vesoul), Théâtre Toursky (Marseille),Théâtre de Grasse Scène conventionnée (Grasse),Théâtre de Vienne (Vienne), Arcachon Culture - Théâtre Olympia (Arcachon), TNBA (Bordeaux), le Journal du Pays Basque.
|
|
Mardi 22 Janvier 2008 à 20h45 - Olympia - ARCACHON
|
|
|
|
|
« Les Ballets Jazz de Montréal »
|
|
|
|
Recueillant les acquis de sa nouvelle orientation artistique, « les Ballets Jazz de Montréal » est aujourd'hui une compagnie de création contemporaine s'illustrant avec brio sur la voie frayée par Louis Robitaille à la barre de la direction artistique depuis 1998.
Sans renier son héritage artistique, « les Ballets Jazz de Montréal » élargit ses horizons et propose une danse dynamique, accessible et métissée aux accents de l'avant-garde contemporaine.
|
|
En inscrivant au répertoire de cette saison 2007-2008 les oeuvres des chorégraphes Rodrigo Pederneiras et Aszure Barton, la compagnie continue de représenter une vitrine de choix pour les grands noms de la création contemporaine.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Première partie - MAPA
Chorégraphie de Rodrigo Pederneiras
Lignes classiques et danses populaires du Brésil s'amalgament à souhait dans cette oeuvre pétillante du célèbre chorégraphe de Grupo Corpo.
Animée du souffle trépidant de la musique du compositeur Marco Antonio Pena Araújo, à qui Pederneiras rend ici hommage, MAPA puise aux sources tribales de la danse brésilienne et convie les coeurs à battre à l’unisson.
Musique : Uakti - Marco Antonio Pena Araújo
Scénographie : Fernando Velloso
Conception costumes : Anne-Marie Veevaete
Conception lumières : Daniel Ranger d'après Pedro Pederneiras
|
|
Deuxième partie - Les Chambres des Jacques
Chorégraphie d'Aszure Barton
Dans sa nouvelle création pour « les Ballets Jazz de Montréal », la chorégraphe canadienne Aszure Barton s'est lancé le défi d’aller à la rencontre de l'être humain chez le danseur.
Et non l'inverse.
Sur un ton mi-lyrique, mi-désinvolte, cette oeuvre intimiste célèbre la vie et les détails les plus banals qui ornent si miraculeusement le quotidien. Chacun est invité à se reconnaître dans ces paysages intérieurs qui reflètent l’âme humaine avec autant de lucidité que de sagesse.
Assistante de la chorégraphe : Ariel Freedman
Musique : Gilles Vigneault, Antonio Vivaldi, Les Yeux Noirs, The Cracow Klezmer Band, Roberto Iglesias.
Conception costumes : Anne-Marie Veevaete
Réalisation costumes : François DeSerres
Conception lumières : Daniel Ranger
|
|
Vendredi 25 Janvier 2008 à 20h45 - Olympia - ARCACHON
|
|
|
|
|
« CHICO ET LES GYPSIES »
|
|
|
|
S'il est un terme qui revient souvent dans le discours de Chico, c'est le mot « Chance ».
Cette chance qui a dicté et orienté sa vie.
|
|
|
|
Né à Arles, il y a cinquante ans, de père marocain et de mère algérienne, son existence est un film, qui comme il le dit, « fonctionne à l'amour ». En devenant un « gamin d'Arles », il adopte les coutumes et le mode de vie de la Provence, puis il se rapproche d'une autre communauté, celle des gitans, qui va devenir sa famille.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C'est dans les années 70, que Chico apprend à jouer de la guitare avec les « Los Reyes », une famille gitane d'Arles.
Avec ses nouveaux compagnons, il part jouer à Saint-Tropez où il rencontre Brigitte Bardot qui devient leur marraine.
Ils sont lancés.
Pour lui donner une dimension internationale, Chico change le nom du groupe : les Gipsy Kings.
La réussite est mondiale notamment avec le titre « Bamboleo » en 1987.
|
|
Chico Bouchikhi, Bernard Biglione, Manuel Gimenez, Jean Claude Vila, Jean Farre, Joseph Gautier, Alain Bourguet, Christophe Baliardo, Tony Ballester, Julio Font Pavon, Eric Lafont, Benchaa Abbas, Gérald Robinet, Pierre Batt, Patrick Marty.
|
| |  | |  |
| |
| | |
